Dans l’antre de l’atelier

J'aime rentrer dans un atelier. Tout y est souvent bien rangé, calme et bien organisé. Il y a des tiroirs, un établi, des dessins pour indiquer où suspendre les outils. Souvent, une odeur flotte dans l'air, mélange de fer chauffé, soudé, de bois tranché : ça sent un peu le cuir, le métal et la poix. On s'y sent bien.

   Mon atelier français, j'aimerais qu'il ressemble un peu à ces lieux-là : qu'on s'y repère tout en sentant les mille possibilités que nous offrent les outils de la langue française.

   Ici, les tiroirs des conjugaisons et de la grammaire. Là, les règles de la syntaxe et les étagères infinies du vocabulaire. Sans être snobs mais sensibles : l'odeur mêlée des mots, du plus savant au plus populaire. Ne s'interdire l'exploration d'aucun registre pour créer une pièce unique, une langue qui sera vôtre et ouverte à tous : votre atelier de français ! Bienvenue à tous, chers amis de la langue française et de son esprit,

Élisabeth

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Ma langue maternelle roule et tangue fièrement

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